Je n’ai jamais été un téléspectateur assidu. Je ne me suis jamais mis devant ma télé tel jour à telle heure pour suivre tel programme. La seule fois que ça m’est arrivé c’était pour regarder MacGyver. J’étais fan (oui j’avais la coupe mullet, c’était les 90s bordel.)
Aujourd’hui, mes rendez-vous télévisuel se font au gré de mon emploi du temps. Exception faites – évidemment – pour quelques courses de vélos.
Je ne sais pas pourquoi j’ai omis de mettre CUISINE dans les thèmes de ce blog. J’adore la cuisine et j’adore cuisiner. D’ailleurs je pense que la première fois que j’ai du cuisiner cela devait probablement être avec un couteau suisse lors d’une ballade familiale où je me prenais pour le héro susnommé.
Mais ma première expérience de cuisinier à proprement parlée je m’en souviens encore. Avec mon pote de l’époque nous avions voulu faire des pâtes par nous même voulant ainsi préserver sa jeune fille au pair malade. Une casserole, de l’eau, on a tout mis en même temps, attendu que ça bout, égoutté, ketchupé, bref… c’était pas très bon.
Après, ça a changé. Faut dire qu’avec la Mamma j’étais à bonne école. Risotto, pasta et crème Budwig une cuisine généreuse et raffinée, respectueuse de mes convictions végétarienne (voilà un sujet pour un prochain billet, tieuh c’est facile). Ça m’a donné envie. Alors quand à l’école on a eu la possibilité de prendre des cours, j’étais tout content.
Et c’est parce que j’aime la cuisine que le lundi soir, depuis maintenant 3 ans, à cette époque de l’année, je pose mon cul sur mon canapé suédois et je regarde Top Chef. Faut dire que l’émission est bien foutue. Les épreuves sont supers, le jury est super, les candidats sont supers.
Les deux premières années j’ai eu un peu honte d’avoir un rendez-vous hebdomadaire avec ma télé. Mais cette année, tout a changé. Mes amis regardent Top Chef, mes contacts facebook/twitter regardent Top Chef et tout le monde a son mot à dire sur un candidat ou sur une recette. D’ailleurs, M6 l’a bien compris puisqu’ils ont bien intégré les medias sociaux avec contenu exclusif et discussion en live. Nous voilà donc loin de l’expérience solitaire.
Sauf que chatter, tweeter pendant Top Chef nous éloigne de l’essentiel : la bouffe. Parce que ce qu’on veut nous aussi c’est du croquant, de l’engagement, des traceurs, de la texture… Du coup, pendant Top Chef, je suis devant les fourneaux et je fais péter les petits plats et les bonnes bouteilles. Bonne app’ !